La vitesse maximale autorisée sur la départementale entre Gaillac et Graulhet repasse aux 90 kilomètres heure. Le Conseil départemental parle « d’un gain de temps tout en sécurité ».
Retour en arrière. La RD964, entre Gaillac et Graulhet et entre Gaillac et Larroque, va revenir aux 90 kilomètres heure. Ce qui représente environ 43 kilomètres de route où la vitesse maximale autorisée sera réhaussée dans le Tarn.
« Toutes les conditions sont réunies pour repasser cet axe routier vers le Tarn-et-Garonne à 90 kilomètres heure. Nous adaptons notre réseau aux besoins et usages des Tarnais, ici un gain de temps tout en sécurité entre Graulhet et le Tarn-et-Garonne », estime Christophe Ramond, président du Conseil départemental du Tarn, dans un communiqué de presse.
La vitesse relevée à 90 kilomètres heure sur neuf axes routiers
Le Conseil départemental du Tarn a déjà relevé la vitesse à 90 kilomètres heure sur neuf axes routiers de son territoire, dont trois en 2020 et six en 2021. Avec la RD964, 382 kilomètres sont ainsi passés de 80 à 90 kilomètres heure depuis 2020 sur le département, soit 10% du réseau routier du département.
C’est la Loi d’orientation des mobilités, publiée au Journal officiel le 26 décembre 2019, qui a donné la possibilité aux présidents de Conseils départementaux, notamment, de relever la vitesse maximale de 10 kilomètres heure sur leur réseau routier hors agglomération. Ce qu’a donc décidé de faire Christophe Ramond, mais il précise que « le retour à 90 km/h ne se fait que si toutes les conditions de sécurité sont bien réunies ».
Retour sur le passage des 90 à 80 kilomètres heure
Pour rappel, la vitesse limite autorisée sur les routes à double-sens sans séparateur central a été réduite de 90 à 80 kilomètres heure au 1er juillet 2018. Une décision prise par le Comité interministériel de la sécurité routière « après deux années de hausse de la mortalité routière suivies de deux autres années de stagnation ».
« Selon les plus grands experts en accidentologie, cette mesure pourrait permettre de sauver chaque année plus de 300 vies, alors que les voies concernées concentrent 55% de la mortalité routière », soulignait le Comité interministériel.